Découverte de la faune à Thumeries, le 19/09/2020

Situé à coté du massif forestier de Phalempin, l’Espace Naturel Sensible (ENS) des Cinq-Tailles, composé d’une partie boisée de plus de 70 hectares et deux étendues d’eau de 35 hectares, constitue une formidable réserve pour l’avifaune.

Site Ornithologique des Cinq-Tailles

Les étangs, issus d’une reconversion d’un ancien site industriel abandonné (bassins de décantation des boues de lavage des betteraves à sucre de l’usine Béghin-Say), représentent un lieu idéal pour les oiseaux en halte migratoire et pour les premiers hivernants qui s’y installent.

La partie boisée nous permettra également d’observer tout un cortège de passereaux forestiers, et nous offrira peut-être la chance de croiser quelques Pics ! Nous nous intéresserons également aux divers insectes que nous pourrons rencontrer tout au long du parcours.

Espèces potentielles d’oiseaux : espèces aquatiques et forestières communes, Pics, …. et pourquoi pas quelques raretés !

Lieu de rendez-vous : Parking du site ornithologique des Cinq-Tailles, 56 rue Émile Zola, 59239 Thumeries. Voir plan ci-dessous (GPS : 50° 28′ 42.593″ N – 3° 3′ 52.79″ E ou 50.478498, 3.064664)

Heures de rendez-vous : 13h30 – Fin vers 17h30 – Tarif d’une demi-journée

Tarifs : Cliquez ici pour les consulter Inscription ( 10 personnes max ) : Me contacter via la page de contact ou via la page Facebook

Déplacements sur place : à pied, pénibilité faible, accessible à tous.

À prévoir : Chaussures de marche, vêtements adaptés à la météo, jumelles ou longue-vue (si vous en avez). Masque (indispensable dans les observatoires) et gel hydroalcoolique.

Compte-rendu de l’animation à Marchiennes (05/07/2020)

Le temps était plutôt incertain au cours de l’après-midi, oscillant entre averses et éclaircies. Les conditions ne s’annonçaient donc pas idéales pour l’observation des insectes. Par chance, le ciel s’est peu à peu dégagé au fil des heures pour laisser place au soleil au moment de la sortie. Ainsi, nous avons pu commencer nos recherches sous une météo plus clémente et agréable !

Notre point de départ se situait sur le parking du terrain de football, où j’avais déjà repéré quelques coccinelles intéressantes dans un jeune Hêtre. L’occasion de présenter la Clé d’identification des coccinelles du Nord – Pas-de-Calais et d’aborder le principe de fonctionnement d’une clé de détermination. Pour une première, le défi était plutôt corsé pour le public ! En effet, les petites coccinelles dont il était question appartenaient à une sous-famille (les Scymninae) dont l’aspect est bien loin de la vision traditionnelle que l’on peut se faire des « bêtes à bon Dieu ». D’aspect noirâtre et velu, et d’une taille comprise entre 1 et 3 mm, ces dernières nécessitent souvent de les observer à la loupe, voire sous loupe binoculaire. Le challenge fut tout de même relevé et avec succès ! L’espèce en question étant suffisamment caractéristique, nous avons parcouru ensemble les différentes propositions de chaque embranchement de la clé pour finalement lui donner un nom : Scymnus interruptus (typiquement avec deux taches triangulaires touchant le bord des élytres). L’autre représentant de cette sous-famille était Scymnus rubromaculatus et nous trouverons par la suite, une autre coccinelle, cette fois bien plus classique : la Coccinelle à sept points (Coccinella septempunctata).

Scymnus interruptus – Par Guillaume Delporte

Nous sommes ensuite passés à la recherche des orthoptères (criquets, grillons et sauterelles) dans des milieux ouverts précédant la forêt (que nous retrouverons aussi à la fin de la ballade, le long de la Voie Verte de la Plaine de la Scarpe). Pour cela, nous avons principalement utilisé le filet fauchoir dans les herbes, ainsi que notre ouïe pour distinguer les stridulations des mâles (bien que ces derniers fussent fort peu enclins à pousser la chansonnette). La première espèce que nous avons rencontrée était localisée dans une zone caillouteuse avec peu de végétation. Il s’agissait d’un criquet aux ailes bleues bordées de noir : l’Œdipode turquoise (Œdipoda caerulescens).

Œdipoda caerulescens – Œdipode turquoise – Par Guillaume Delporte

La plupart des autres espèces se trouvaient dans les espaces plus prairiaux ou dans la végétation de bord de route. En voici la liste complète : la Leptophye ponctuée (Leptophyes punctatissima), le Criquet des pâtures (Pseudochorthippus parallelus), le Criquet duettiste (Chorthippus brunneus), le Méconème tambourinaire (Meconema thalassinum) et la Grande Sauterelle verte (Tettigonia viridissima).

Leptophyes punctatissima – Leptophye ponctuée – Par Guillaume Delporte
Meconema thalassinum – Méconème tambourinaire – Larve – Par Guillaume Delporte

En pénétrant dans la forêt en elle-même, nous nous sommes concentrés essentiellement sur les papillons, tout en évitant de marcher sur la marée de Géotrupes des bois (Anoplotrupes stercorosus) recouvrant les sentier. Nous fîmes de nombreuses rencontres et une observatrice attentive repérera même une Sylvaine (Ochlodes sylvanus) sur une branche en hauteur ! Les autres espèces contactées sont les suivantes : le Citron (Gonepteryx rhamni), le Myrtil (Maniola jurtina), le Paon-du-jour (Aglais io), la Piéride de la rave (Pieris rapae), la Piéride du chou (Pieris brassicae), le Robert-le-diable (Polygonia c-album), le Tircis (Pararge aegeria), le Tristan (Aphantopus hyperantus) et le Vulcain (Vanessa atalanta).

Aglais io – Paon du jour – Par Guillaume Delporte
Maniola jurtina – Myrtil – Par Guillaume Delporte
Polygonia c-album – Robert-le-diable – Par Guillaume Delporte
Vanessa atalanta – Vulcain – Par Guillaume Delporte

Enfin, en toute fin d’animation, nous avons aperçu succinctement une libellule, l’Orthétrum réticulé (Orthetrum cancellatum), et avons fait la connaissance d’un grand amateur de limaces et escargots, le Carabe chagriné (Carabus coriaceus).

Carabus coriaceus – Carabe chagriné – Par Guillaume Delporte

Bien évidemment, tout au long de la promenade, nous avons également pu voir quelques autres insectes en dehors des principaux groupes ciblés, tels que : le Gendarme (Pyrrhocoris apterus), Heterotoma planicornis, la Punaise des baies (Dolycoris baccarum)Clanoptilus elegans, Crepidodera aurata, la Pseudovadonie livide (Pseudovadonia livida) ou le Téléphore fauve (Rhagonycha fulva). Le chant de quelques oiseaux nous aura aussi tenu compagnie tout le long du circuit : Pouillot véloce, Pinson des arbres et Fauvette à tête noire.

À noter quelques absents au rendez-vous, déjà vu sur place, mais que nous n’avons pas eu la chance de retrouver cette fois là, comme : la Coccinelle à vingt-deux points (Psyllobora vigintiduopunctata), la Coccinelle à damier (Propylea quatuordecimpunctata), la Petite Tortue (Aglais urticae) ou le Petit Sylvain (Limenitis camilla).

 

Réseaux sociaux : Ma page facebook

Animation découverte des insectes à Marchiennes – le 05/07/2020

Dans le cadre de la 11ème édition de l’événement Rand’ostrevent, j’animerai une activité qui nous emmènera à la découverte des insectes de la forêt de Marchiennes et de ses abords immédiats. S’étendant sur 800 hectares, elle est la seule forêt domaniale de l’arrondissement de Douai et constitue un site idéal pour les promenades et l’exploration de la nature. Nos prospections se feront, à travers une petite boucle de quelques kilomètres, autour de la Voie Verte de la Plaine de la Scarpe.

Depuis notre point de départ, les différents habitats que nous rencontreront devraient nous permettre d’observer un bon nombre d’espèces différentes. Nous nous intéresserons notamment aux coccinelles et apprendrons à utiliser une clé de détermination pour les reconnaître. Celle-ci est disponible en ligne et peut être téléchargée sur n’importe quel smartphone : Clé des coccinelles du Nord-Pas-de-Calais. Les papillons, les odonates (libellules et demoiselles) et les orthoptères (criquets, sauterelles, grillons) seront également à l’honneur. Ainsi que tout autre groupe d’insectes que nous croiserons et parviendrons à identifier, comme cette petite mouche !

Mouche du Chardon – Urophora cardui – Mâle – Par Guillaume Delporte

Lieu de rendez-vous : Parking du stade de football, Rue de l’Ange Gardien, Marchiennes. Voir plan ci-dessous (GPS : 50°24′45.1″ N – 3°17′08.6″ E ou 50.412521, 3.285712).

Heure de rendez-vous : 16h30 – Fin vers 18h30-19h

Tarifs : Animation gratuite organisée avec la Communauté de communes Cœur d’Ostrevent.

Inscription obligatoire à cette adresse (10 participants max) : https://www.coeur-ostrevent-tourisme.fr/evenements/randostrevent-11/

Déplacements sur place : à pied, pénibilité faible.

À prévoir : Chaussures adaptées à la marche, petite paire de jumelles (si vous en avez). Les possesseurs d’un filet à un insecte peuvent éventuellement l’amener.

Réseaux sociaux : Ma page facebook

Zoom sur une espèce : l’Osmie cornue, Osmia cornuta

Zoom sur une abeille printanière : l’Osmie cornue !

Parmi les espèces annonçant le printemps, il y a de nombreux exemples connus chez les oiseaux. Mais connaissez-vous celles qui en sont de parfaits indicateurs du côté des insectes ? Chez les abeilles, l’Osmie cornue (Osmia cornuta) en est une ! Cette mignonne petite abeille, qui fait partie des abeilles « solitaires » (c’est-à-dire ne vivant pas en colonie) et qu’on qualifie également d’abeille maçonne, est l’une des premières à faire son apparition fin d’hiver/début de printemps. Parmi toutes les espèces d’Osmies, celle-ci est assez reconnaissable à sa toison entièrement rousse sur l’abdomen et noire sur le thorax. Les mâles sont facilement identifiables à la touffe de poils blancs sur leur front, remplacée par deux petites cornes chez la femelle (d’où le nom de l’espèce).

Osmie cornue (Osmia cornuta) – Accouplement – Par © pjt56 / Wikimedia Commons, CC BY 3.0, Lien

Espèce très active dès le mois de mars, les mâles sont les premiers qu’on aperçoit. Ils sont très souvent vu à l’entrée des galeries de nidification, attendant la sortie des femelles, où ils se bousculent les uns les autres pour être les premiers à avoir les faveurs de la belle (les mâles n’ont pas de dard, c’est leur façon de se battre). Ils passeront ensuite une bonne partie de leur temps à copuler ! Les femelles rechercheront ensuite un endroit où déposer leurs œufs. Elles apprécient tout particulièrement les tiges creuses, d’où leur fréquentation des hôtels à insectes, mais exploreront également tout ce qui s’apparente de près ou de loin à un trou !

Osmie cornue (Osmia cornuta) – Mâles – Par Vincent Carlier – Le 15/03/2020

Et les piqûres dans tout ça ? C’est une question que l’on voit souvent revenir. Eh bien, sachez qu’il n’y a aucun danger avec cette espèce ! Les mâles sont dépourvus de dard, comme nous l’avons  précédemment évoqué, donc aucun risque avec eux. Les femelles, quant à elles, et comme la plupart des autres espèces, en possèdent bien un. Toutefois, les piqûres sur l’homme sont inexistantes à moins des les saisir à pleine main et des les y forcer !

Quelques liens :
L’Osmie cornue (Osmia cornuta) !
Les abeilles, les dards et nous
Quelques vidéos

Me suivre sur les réseaux sociaux : 
Page facebook

Les insectes du monde : une clé de détermination des familles et plus encore !

Après de longues années de travail et la collaboration d’une cinquantaine de spécialistes à travers le monde, ce magnifique ouvrage qu’est « Les Insectes du Monde » voit enfin le jour. Pour tous les entomologistes, qu’ils soient amateurs ou professionnels, cette œuvre fera très certainement parti des incontournables ! Les différentes familles d’insectes et leur détermination n’auront plus de secrets ! Le coffret, qui contiendra 3 tomes, est disponible à la pré-commande au lien suivant, avec une remise de 15% : Éditions Museo – Les Insectes du Monde

Cela me rappelle le fascicule « Les insectes d’Afrique et d’Amérique tropicale : clés pour la reconnaissance des familles », d’Henri-Pierre Aberlenc et Gérard Delvare, dont j’ai fait l’acquisition lors d’un stage et qui m’avait été d’une aide précieuse pour déterminer la plupart des familles auxquelles je fus confronté. Un livret somme toute également utilisable dans nos contrées et que je consulte encore régulièrement aujourd’hui, en veillant à l’évolution de la classification depuis sa parution. J’attendais donc la publication de ce nouveau et colossal travail avec impatience !

Compte-rendu de la sortie à Palluel (08/06/2019)

La matinée s’annonce chaude et ensoleillée à notre arrivée au Marais du Grand Clair. De tous côtés s’élèvent les chants de Fauvettes à tête noire, Pouillots véloces et Troglodytes mignons. Sur le plan d’eau, quelques Grèbes huppés, Foulques macroules et Grands Cormorans affrontent les vagues formées par le vent assez fort, qui souffle en rafales. Des Hirondelles de fenêtre rasent l’eau au loin, près de la berge opposée, accompagnées parfois d’individus plus « rustiques ». C’est alors que passe devant nous, défiant les bourrasques, une Sterne pierregarin. Nous observerons son ballet quelques instants avant de la perdre de vue. Bien plus haut dans le ciel, se font entendre quelques oiseaux à la silhouette en forme de faucille si caractéristique : les Martinets noirs.

Ctern
Sterne pierregarin — Par Andreas TrepteTravail personnel, CC BY-SA 2.5, Lien

En poursuivant vers le Marais d’Écourt-Saint-Quentin, nous verrons une Grive musicienne sur le chemin, fort occupée à régler son compte à un grand lombric ! Quelques Rousserolles verderolles se joindront aux chants d’autres oiseaux, et nous suspecterons même d’avoir entendu l’Hypolaïs polyglotte mais sans pouvoir le confirmer (cette dernière étant apparemment timide ce jour là). Arrivés au plan d’eau, nous n’y contacterons que peu d’espèces, mais entendrons dans les buissons le chant puissant et mélodieux du Rossignol philomèle. Nous aurons même la chance d’apercevoir un second individu passant d’une branche à une autre (une femelle ?). Un peu plus loin derrière, dans les arbres, nous percevrons également le roucoulement discret d’au moins deux Tourterelles des bois.

Rossignol
Rossignol philomèle — Par VogelartinfoTravail personnel, GFDL 1.2, Lien

Le long du sentier longeant le Marais d’Arleux et le Vieux Marais, nous ne croiserons que relativement peu de nouvelles espèces d’oiseaux. En revanche, nous y rencontrerons beaucoup d’Odonates (Libellules et demoiselles), ainsi que d’autres insectes. Ci-dessous, quelques photographies que nous avons prises sur le terrain :

Agrion à larges pattes (ou Pennipatte bleuâtre) — Platycnemis pennipes — Femelle immature — Par Guillaume Delporte
Agrion élégant — Ischnura elegans — Mâle — Par Anne-Sylvie Caous
Agrion exclamatif (ou Agrion joli) — Coenagrion pulchellum — Mâle — Par Anne-Sylvie Caous
Agrion jouvencelle — Coenagrion puella — Mâle — Par Anne-Sylvie Caous
Agrion jouvencelle — Coenagrion puella — Femelle immature — Par Guillaume Delporte
Nymphe au corps de feu — Pyrrhosoma nymphula — Femelle f. typica — Par Guillaume Delporte
Agapanthie à pilosité verdâtre — Agapanthia villosoviridescens — Par Guillaume Delporte
Cercope (ou Crachat de coucou) — Cercopis vulnerata — Par Guillaume Delporte
Malachie à deux points — Malachius bipustulatus — Par Guillaume Delporte
Punaise arlequin (ou Graphosome rayé) — Graphosoma italicum — Par Guillaume Delporte

Le tour des marais nous amènent finalement à Arleux où nous prendrons la route qui nous ramène à Palluel. En ville, nous contacterons quelques espèces supplémentaires comme les Tourterelles turques et Moineaux domestiques. À l’entrée de Palluel, en contre-bas du pont passant au dessus de la petite Sensée, nous découvrirons une famille de Cygnes tuberculés composée de deux adultes et sept poussins. Sur la berge, une autre famille attire notre attention : il s’agit de trois Bergeronnettes des ruisseaux, probablement deux jeunes en compagnie d’un adulte.

Bruiss
Bergeronnette des ruisseaux — Par I, Luc Viatour, CC BY-SA 3.0, Lien
Liste des espèces Animales

– Agapanthie à pilosité verdâtre (Agapanthia villosoviridescens)
– Agrion à larges pattes (Platycnemis pennipes)
– Agrion élégant (Ischnura elegans)
– Agrion exclamatif (Coenagrion pulchellum)
– Agrion jouvencelle (Coenagrion puella)
– Agrion porte-coupe (Enallagma cyathigerum)
– Bergeronnette grise
– Bergeronnette des ruisseaux
– Bouscarle de Cetti
– Caloptéryx éclatant (Calopteryx splendens)
– Canard colvert
– Cercope ou Crachat de coucou (Cercopis vulnerata)
– Choucas des tours
– Corneille noire
– Coucou gris
– Cygne tuberculé
– Fauvette à tête noire
– Fauvette des jardins
– Foulque macroule
– Gallinule poule-d’eau
– Geai des chênes
– Grand Cormoran
– Grèbe huppé
– Grimpereau des jardins
– Grive musicienne
– Héron cendré
– Hirondelle de fenêtre
– Hirondelle rustique
– Lapin de garenne
– Libellule fauve (Libellula fulva)
– Malachie à deux points (Malachius bipustulatus)
– Martinet noir
– Merle noir
– Mésange bleue
– Mésange charbonnière
– Moineau domestique
– Nymphe au corps de feu (Pyrrhosoma nymphula)
– Oedemère noble (Oedemera nobilis)
– Pic épeiche
– Pie bavarde
– Pigeon ramier
– Pinson des arbres
– Pouillot véloce
– Punaise arlequin (Graphosoma italicum)
– Pyrale de l’Ortie (Anania hortulata)
– Rossignol philomèle
– Rousserolle verderolle
– Sittelle torchepot
– Sterne pierregarin
– Sympétrum sanguin (Sympetrum sanguineum)
– Tourterelle des bois
– Tourterelle turque
– Troglodyte mignon
– Vulcain (Vanessa atalanta)

Liste des espèces Végétales

Arctium lappa (Grande bardane, Bardane commune)
– Capsella bursapastoris (Capselle bourse-à-pasteur, Bourse-de-capucin)
Lamium album (Lamier blanc, Ortie blanche, Ortie morte)
Matricaria discoidea (Matricaire fausse-camomille, Matricaire discoïde)
Plantago major (Plantain majeur, Grand plantain, Plantain à bouquet)
Silene latifolia (Compagnon blanc, Silène à feuilles larges)
Stachys sylvatica (Épiaire des bois, Ortie à crapauds, Ortie puante)
Symphytum officinale (Consoude officinale, Grande consoude)

Sortie au Marais de Palluel – le 08/06/2019

Le marais de Palluel est une zone humide située dans le complexe marécageux de la vallée de la Sensée ouest. Il est constitué de vastes étangs, de boisements tourbeux, de peupleraies et de prairies alluviales. Il comporte une grande diversité de végétations aquatiques, amphibies et hygrophiles. Ses habitats sont connus pour être favorables à des espèces peu communes telles que le Blongios nain ou le Balbuzard pêcheur.

Marais de Palluel

Le mois de Juin est une période assez calme d’un point de vue ornithologique, la plupart des espèces étant en pleine nidification. Quelques unes, un peu plus tardives, sont tout de même à noter, comme le Loriot d’Europe que nous pourrions entendre chanter dans la cime des arbres. Le Blongios nain, régulièrement chanteur en mai et juin sur le site, pourrait également être observé. Du côté des insectes, de nombreuses espèces devraient être au rendez-vous !

Espèces potentielles : Mouettes et Goélands, Martin-pêcheur d’Europe,  Busard des roseaux, Passereaux paludicoles, Loriot d’Europe, Blongios nain… 

Lieu de rendez-vous : Parking du Marais du Grand Clair, Impasse au bout du Chemin du Marais, 62860 Palluel. Voir plan ci-dessous (GPS : 50° 16′ 12.0 » N – 3° 05′ 32.2 » E ou 50.269995, 3.092281) – Covoiturage possible en fonction de votre lieu de départ.

Heure de rendez-vous : 8h30 – Fin vers 12h30 – Tarif d’une demi-journée

Tarifs : Cliquez ici pour les consulter Inscription : Me contacter

Déplacements sur place : à pied, pénibilité faible, accessible à tous.

À prévoir : Chaussures de marche, vêtements adaptés à la météo, jumelles ou longue-vue (si vous en avez).

Compte-rendu de la sortie aux plaines des Moëres (04/05/2019)

Malgré le temps quelque peu instable et quelques averses de grêles qui auront suffit à nous tremper, cette journée fut l’occasion de faire un bon nombre d’observations, à commencer par le Phragmite des joncs, dont le chant nous accompagnera sur quasiment tout le circuit.

Phragmite des joncs — Par Guillaume Delporte — Digiscopie

Au début de notre promenade, un rapace de saison fait son apparition, visiblement intéressé par un champ d’escourgeon, au-dessus duquel il plane longuement, s’arrêtant parfois pour faire du vol sur place. Le corps dans les tons bruns et les ailes gris cendré aux primaires noires permettent de l’identifier facilement : il s’agit d’un mâle de Busard des roseaux. En poursuivant notre chemin, des Perdrix grises et Faisans de Colchide s’envolent d’un champ à notre passage, tandis qu’au dessus de nous passent des dizaines d’Hirondelles rustiques auxquelles se mêlent des Hirondelles de fenêtre.

hfen
Hirondelle de fenêtre — Par Ómar RunólfssonHouse Martin – Delichon urbicum – Bæjasvala Uploaded by Snowmanradio, CC BY 2.0, Lien

Sur la première mare de chasse que nous croisons, la vasière apparente nous offre nos premiers limicoles : Vanneaux huppés, Avocettes élégantes, Petits gravelots, Tournepierre à collier et deux Bécasseaux de Temminck !

btemm
Bécasseau de Temminck — Par Andreas TrepteTravail personnel, CC BY-SA 2.5, Lien

Un peu plus loin, de l’autre côté d’une route, un plan d’eau semble tout aussi intéressant, mais le fort vent de face ne nous facilite pas la tâche et complique l’identification de tous les oiseaux présents. Nous parvenons toutefois à distinguer des Échasses blanches, Sarcelles d’été et Chevaliers gambettes.

Sete
Sarcelle d’été — Par Ferran Pestaña from Barcelona, España — Cerceta carretona – Xarrasclet – Garganey – Anas querquedula, CC BY-SA 2.0, Lien

Le long du « Chemin des huttes », les nombreuses mares ajoutent quelques oiseaux à notre liste. Nous notons ainsi un grand groupe de Cygnes tuberculés, un Martin-pêcheur d’Europe, des Spatules blanches, des Goélands bruns, des Tadornes de Belon, deux Chevaliers guignettes et des Barges à queue noire.

btemm
Barge à queue noire — Par Andreas TrepteTravail personnel, CC BY-SA 2.5, Lien

La fin de la ballade est en revanche assez calme, tout juste ponctuée par le chant des Alouettes des champs. En revenant vers la ville, nous trouvons dans la végétation une espèce de punaise, la Corée marginée (Coreus marginatus). Nous en profitons également pour dresser la liste de toutes les espèces végétales que nous avons observées.

Corée marginée (Coreus marginatus) — Par Guillaume Delporte
Liste des espèces Animales

– Aigrette garzette
– Alouette des champs
– Avocette élégante
– Barge à queue noire
– Bécasseau de Temminck
– Bergeronnette grise
– Busard des roseaux
– Buse variable
– Canard colvert
– Canard souchet
– Corée marginée
– Chevalier gambette
– Chevalier guignette
– Choucas des tours
– Cygne tuberculé
– Échasse blanche
– Faisan de Colchide
– Fauvette à tête noire
– Fauvette grisette
– Foulque macroule
– Gallinule poule-d’eau
– Goéland brun
– Grand Cormoran
– Grande Aigrette
– Grèbe huppé
– Héron cendré
– Hirondelle de fenêtre
– Hirondelle rustique
– Lièvre d’Europe
– Linotte mélodieuse
– Martin-pêcheur d’Europe
– Merle noir
– Mésange bleue
– Moineau domestique
– Oie cendrée
– Perdrix grise
– Petit gravelot
– Phragmite des joncs
– Pic épeiche
– Pigeon ramier
– Pouillot véloce
– Sarcelle d’été
– Spatule blanche
– Tadorne de Belon
– Tournepierre à collier
– Tourterelle turque
– Troglodyte mignon
– Vanneau huppé

Liste des espèces Végétales

Achillea millefolium (Achillée millefeuille, Herbe au charpentier, Sourcils-de-Vénus)
Anthriscus sylvestris (Cerfeuil des bois, Persil des bois)
Bellis perennis (Pâquerette)
Capsella bursapastoris (Capselle bourse-à-pasteur, Bourse-de-capucin)
– Cardamine hirsuta (Cardamine hérissée, Cresson de muraille)
Fumaria officinalis (Fumeterre officinale, Herbe à la veuve)
Galium aparine (Gaillet gratteron, Herbe collante)
Glechoma hederacea (Lierre terrestre, Gléchome Lierre terrestre)
Lamium album (Lamier blanc, Ortie blanche, Ortie morte)
Lamium purpureum (Lamier pourpre, Ortie rouge)
Matricaria discoidea (Matricaire fausse-camomille, Matricaire discoïde)
Nuphar lutea (Nénuphar jaune, Nénufar jaune)
Plantago lanceolata (Plantain lancéolé, Herbe aux cinq coutures)
Plantago major (Plantain majeur, Grand plantain, Plantain à bouquet)
Rorippa amphibia (Cresson amphibie, Rorippe amphibie)
Silene dioica (Compagnon rouge, Robinet rouge)
Silene latifolia (Compagnon blanc, Silène à feuilles larges)
Symphytum officinale (Consoude officinale, Grande consoude)
Stellaria media (Mouron des oiseaux, Morgeline)
Tanacetum vulgare (Tanaisie commune, Sent-bon)
Taraxacum sp. (Pissenlit)
Trifolium repens (Trèfle rampant, Trèfle blanc, Trèfle de Hollande)
Viburnum opulus (Viorne obier, Viorne aquatique)

Sortie aux Marais de la Marque à Fretin – le 18/05/2019

Au cœur de la vallée de la Marque, ces marais, partagés entre les communes de Fretin, Péronne-en-Mélantois et Templeuve, ont été restaurés et entièrement réaménagés par le département du Nord.

Marais de la Marque — Par CamillevaTravail personnel, CC BY-SA 4.0, Lien

Situé à quelques kilomètres de la métropole lilloise, le site s’impose comme l’un des plus intéressants de l’agglomération, et permet l’observation d’un large cortège d’espèces aquatiques.

Le mois de Mai se distingue comme étant celui où la biodiversité est maximale, avec le retour de la grande majorité des espèces nicheuses et le passage de nombreux migrateurs. Il est donc tout à fait possible d’observer un certain nombre de limicoles en halte comme les Chevaliers culblancs et guignettes, le Petit Gravelot ou encore d’autres espèces. Du côté de la roselière, à l’est de l’autoroute, il nous faudra prêter attention à la Gorgebleue à miroir et à la Locustelle tachetée.  Les zones de buissons et d’orties seront, quant à elles, favorables à la Rousserolle verderolle et nous pourrions même y croiser, avec de la chance, la Loscustelle luscinoïde. Enfin, la peupleraie pourrait également nous réserver son lot de surprises !

Espèces potentielles : Bécassine des marais, Martin-pêcheur d’Europe,  Chevaliers, Bécasseaux, Petit gravelot, Gorgebleue à miroir, Locustelles, Phragmite des joncs, Bruant des roseaux, Rousserolles, Loriot d’Europe, Coucou gris, Rossignol philomèle, Tourterelle des bois… 

Lieu de rendez-vous : Parking du site, Route de Templeuve, 59273 Fretin. Voir plan ci-dessous (GPS : 50° 33′ 28.8 » N – 3° 09′ 46.8 » E ou 50.557996, 3.162999) – Covoiturage possible en fonction de votre lieu de départ.

Heure de rendez-vous : 8h30 – Fin vers 12h30 – Tarif d’une demi-journée

Tarifs : Cliquez ici pour les consulter Inscription : Me contacter

Déplacements sur place : à pied, pénibilité faible, accessible à tous (accès handicapés).

À prévoir : Chaussures de marche, vêtements adaptés à la météo, jumelles ou longue-vue (si vous en avez).

Découverte des plaines des Moëres (Hondschoote) – le 4 ou 5 Mai

Les plaines des Moëres correspondent à une ancienne zone marécageuse, située sous le niveau de la mer, dans la région de Dunkerque et à cheval sur l’actuelle frontière franco-belge. Des travaux de poldérisation (endiguement, drainage et pompage) réalisés il y a plusieurs siècles (entre 1617 et 1627) ont permis de gagner ces terres sur la mer. Elles sont donc aujourd’hui constituées d’un réseau dense de fossés et de canaux, ainsi que d’une mosaïque d’habitats remarquables. Prairies humides, mares de chasse au niveau d’eau variable et bassins de décantation sont d’un intérêt particulier pour les oiseaux en halte migratoire au printemps (limicoles, ardéidés, anatidés). Ce sont également des zones de nidification pour les avocettes, échasses, Barges à queue noire et de nombreux passereaux paludicoles.

Cette sortie nous emmènera ainsi à la découverte de cette zone humide et de l’avifaune qui y réside. Nous rechercherons aussi, si le temps s’y prête, les insectes qui la peuplent.

Espèces potentielles : Anatidés (Sarcelle d’hiver et d’été, Canards, …), Ardéidés (Aigrette garzette, Spatule blanche, …), Limicoles (Barge à queue noire, Chevaliers, Bécasseaux, Combattant varié, …), Passereaux paludicoles.

Lieu de rendez-vous : Parking Rue des Moëres, 59122 Hondschoote (au besoin, possibilité de se garer juste avant, Parking Rue de Cassel). Voir plan ci-dessous (GPS : 50° 58′ 46.0″ N – 2° 34′ 44.8″ E ou 50.979432, 2.579108) – Covoiturage à privilégier !

Heures de rendez-vous : 9h00 – Fin vers 15-16h – Tarif d’une journée (prix de groupes possible)

Tarifs : Cliquez ici pour les consulter Inscription : Me contacter

Déplacements sur place : à pied, pénibilité faible.

À prévoir : Chaussures de marche, vêtements adaptés à la météo, jumelles ou longue-vue (si vous en avez), casse-croûte pour le midi, boisson.